santé

note de conjoncture
Conjoncture maladie au régime agricole à fin janvier 2023 – Note

Le nombre d’affiliés au régime agricole ayant bénéficié d’au moins un remboursement de soins de ville en janvier 2023 est en baisse de 15,7 % par rapport au même mois de l’année précédente. Ce fort recul provient d’un effet base avec un mois de janvier 2022 particulièrement haut, suite à un nombre conséquent de personnes ayant été vaccinées et/ou ayant fait un test de dépistage de la Covid-19. Le nombre de patients est en revanche proche de celui constaté en janvier 2021. La baisse de la patientèle s’observe dans toutes les classes d’âge mais elle est particulièrement forte chez les plus jeunes (- 41,2 % chez les moins de 20 ans, – 17,1 % chez les 20-64 ans, – 2,3 % chez les 65 ans ou plus). Le nombre de patients diminue de 12,4 % dans le régime des non-salariés et de 18,0 % dans le régime des salariés.

Sur une année complète mobile, la baisse est plus modérée. Elle est de 2,0 % pour l’ensemble du régime (- 4,1 % dans le régime des non-salariés et – 0,7 % dans le régime des salariés).

En janvier 2023, le nombre de patients en affection de longue durée (ALD) diminue de 1,1 % par rapport au même mois de l’année précédente. Les évolutions sont contrastées selon le régime, avec une diminution de 3,1 % des patients affiliés au régime des non-salariés (en lien avec la baisse démographique de ce régime) et une croissance de 1,4 % pour ceux relevant du régime des salariés (qui peut s’expliquer par le vieillissement de la population).

affections de longue duree en 2015
Les personnes inscrites au répertoire national inter-régimes de l’assurance maladie au régime agricole en janvier 2023 – Tableau de bord

Au 1er janvier 2023, près de 3,1 millions de personnes sont protégées au titre du risque maladie  (soit – 1,4% par rapport à 2022). Elles se répartissent entre le régime des salariés agricoles (63,1 %) et celui des non-salariés agricoles (36,9 %).

Les effectifs au régime des salariés agricoles sont stables sur un an (contre + 1,2 % l’année précédente). La population relevant du régime des non-salariés continue de baisser (- 3,5 %, après – 3,1 % l’année dernière).

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Cancer du sein : impact de la crise sanitaire sur le dépistage et les actes diagnostiques – Synthèse

Alors que plus de 100 000 femmes du régime agricole bénéficiaient chaque année depuis 2017 d’une mammographie de dépistage, elles ne sont plus que 87 000 en 2020, soit une diminution de 10,2% par rapport à 2019.

Au-delà des actes de dépistage, les réalisations d’actes diagnostiques du cancer du sein ont également diminué. Alors que depuis 2017, en moyenne, 91 000 femmes bénéficiaient chaque année d’une échographie du sein, elles n’étaient que 87 000 en 2020 (soit – 6,2 %). En 2021, la réalisation de ces actes dépasse les niveaux d’avant crise de 2019 pour les échographies et les IRM. Ce qui, compte tenu de la quasi stabilité de la population concernée, permet de conclure à un léger rattrapage des actes n’ayant pas pu être réalisés durant la crise sanitaire.

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Les dépenses de santé par pathologie au régime agricole en 2020 – Synthèse

En 2020, plus de dix milliards d’euros ont été remboursés par le régime agricole pour la prise en charge des dépenses de santé de près de trois millions de personnes assurées au régime et consommant des soins. La répartition de ces dépenses repose sur la cartographie des pathologies.

Les trois plus gros postes de dépenses sont : les hospitalisations ponctuelles sans relation avec une maladie décrite par la cartographie (18,7 % de la dépense, soit 2 milliards d’euros), les maladies cardio-neuro-vasculaires chroniques (12,6 %, soit 1,3 milliard d’euros) et les cancers dans la phase aigüe du traitement (12,4 %, soit 1,3 milliard d’euros).

Entre 2015 et 2020, les taux de croissance annuels moyens (TCAM) les plus soutenus s’observent sur les catégories de dépenses suivantes : chez les personnes pour lesquelles aucune pathologie n’a été identifiée (+ 6,3 % en moyenne sur la période), pour les cancers sous surveillance (+ 5,7 %) et pour le traitement des maladies inflammatoires ou maladies rares, VIH ou Sida (+ 3,9 %) ainsi que pour les soins courants (+ 3,9 %).

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Les remboursements de soins du régime agricole à fin décembre 2022 – Infostat

Les remboursements de soins de ville du régime agricole en décembre 2022 sont légèrement supérieurs à ceux de novembre mais restent inférieurs aux autres mois observés au second semestre 2022. Sur douze mois, la progression est de 2,2 %. Les remboursements des prestations spécifiquement associées à
l’épidémie de Covid-19 (tests, vaccins, IJ dérogatoires, etc.) ne contribuent plus que pour 0,1 point à cette croissance.

note de conjoncture
Conjoncture maladie au régime agricole à fin décembre 2022 – Note

Le nombre d’affiliés au régime agricole ayant bénéficié d’au moins un remboursement de soins de ville est stable en 2022 en comparaison avec l’année 2021. L’année 2022 a été marquée par un nombre conséquent de personnes qui se sont fait vacciner et/ou ont fait un test de dépistage de la Covid-19 en début d’année, alors qu’elles n’avaient pas eu de remboursement de soins sur la même période de l’année précédente.

Cette hausse de la patientèle a été importante sur les premiers mois, notamment chez les plus jeunes, mais elle s’est estompée au fil des mois. Sur l’ensemble de l’année 2022, la croissance est de 3,2 % pour les patients âgés de moins de 20 ans, tandis que l’effectif diminue pour les patients âgés de 20 à 64 ans (- 0,3 %) et pour ceux âgés de 65 ans ou plus (- 1,5 %). Le nombre de patients est en baisse de 2,7 % dans le régime des non-salariés et en hausse de 1,7 % dans le régime des salariés.

En 2022, le nombre de patients en affection de longue durée (ALD) diminue de 0,6 % par rapport à l’année précédente. Les évolutions sont contrastées selon le régime, avec une diminution de 3,0 % des patients affiliés au régime des non-salariés (en lien avec la baisse démographique de ce régime) et une croissance de 2,6 % pour ceux relevant du régime des salariés (qui peut s’expliquer par le vieillissement de la population).

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Les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire au régime agricole, au 30 juin 2022 – Tableau de bord

A la fin du deuxième trimestre 2022, 191 159 personnes bénéficient de la complémentaire santé solidaire (CSS) en métropole. Les effectifs diminuent de 4,2 % en un an. La baisse concerne les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire à titre gratuit (CSSG), qui représentent 70,4 % du total des bénéficiaires de la CSS. Cette importante baisse de 7,5 % résulte d’éléments conjoncturels.

Les personnes dont les ressources sont comprises entre le plafond de la CSSG et ce plafond majoré de 35 % peuvent prétendre à la complémentaire santé solidaire en contrepartie d’une participation financière (CSSP). Fin juin 2022, 56 654 personnes en bénéficient, en progression de 4,5 % sur un an.

Les affections longue durée au régime agricole

En 2022 la MSA s’est engagée dans la « démarche statistique publique » initiée par l’Autorité de la Statistique Publique (ASP). La « démarche statistique publique » qui coexiste avec l’actuel processus de « labellisation » a pour objectif d’attester de l’existence pour les statistiques proposées de critères d’impartialité, d’objectivité, de pertinence et d’accessibilité. Dans le cadre de cette nouvelle démarche, l’ASP, après avis du Comité du label de la statistique publique, a reconnu aux séries sur le suivi des affections longue durée (ALD) la qualité de « statistiques à visée d’information générale ».

Les avis du comité du label et de l’ASP peuvent être consultés en cliquant sur les liens suivants :

La MSA a proposé à l’ASP au titre du suivi des ALD les 3 séries suivantes :

  • le taux de prévalence des affections de longue durée au régime agricole et nombre d’assurés concernés ;
  • le taux d’incidence des affections de longue durée au régime agricole ;
  • l’indice comparatif de prévalence des affections longue durée au régime agricole.

Ces séries sont diffusées en accès ouvert sur le portail de cartographie dynamique de la GéoMSA :
 

 

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Fiches pathologies au régime agricole en 2020

En 2020, parmi les 2,9 millions de ressortissants du régime agricole consommant des soins, un assuré sur trois souffre d’au moins une pathologie chronique (33 %) contre un quart pour l’ensemble des régimes (25,4 %). Les maladies cardioneurovasculaires, le diabète et les cancers sont les trois groupes de pathologies qui affectent le plus les consommant de soins du régime agricole.

Ce document regroupe 123 fiches présentant, pour chaque pathologie, traitement ou épisode de soins, les données du régime agricole en France métropolitaine, leur comparaison à l’ensemble de la population, leur évolution et leur répartition spatiale.

affections de longue duree en 2015
Les affections de longue durée au régime agricole en 2021 – Tableau de bord

A fin 2021, le régime agricole compte près de 689 000 personnes exonérées du ticket modérateur au titre d’au moins une affection de longue durée (ALD 1 à 32), soit un taux de prévalence de 220 ‰. L’affection de longue durée la plus fréquente est le diabète avec une prévalence de 58,1 ‰. Ce taux est en constante augmentation au cours de ces dernières années.

Au cours de l’année 2021, un peu plus de 94 000 personnes ont été admises pour une nouvelle ALD au régime agricole. Après une décroissance continue du taux d’incidence depuis 2017, celui-ci augmente de 0,9 point et atteint 30,1 ‰ en 2021.