Ce document présente sous forme de graphiques et d’images les caractéristiques en matière de santé des femmes affiliées au régime agricole.
Ce document présente sous forme de graphiques et d’images les caractéristiques en matière de santé des femmes affiliées au régime agricole.
Au 1er janvier 2024, près de 3,1 millions de personnes sont protégées au titre du risque maladie au régime agricole : 63,9 % sont des salariés agricoles et 36,1 % des non-salariés agricoles.
Les effectifs au régime des salariés agricoles sont en lègère hausse (+ 0,3 %). La population relevant du régime des non-salariés poursuit sa baisse de 3,1 %, après une diminution de 3,5 % l’année dernière.
En janvier 2024, les remboursements de soins de ville du régime agricole sont faibles et se situent en-deçà du pic de croissance de décembre 2023. Ces niveaux contrastés peuvent s’expliquer pour partie par le positionnement des vacances scolaires à cheval sur les deux années 2023 et 2024, alors qu’elles étaient concentrées sur le mois de décembre en 2022. Ainsi, avec davantage de jours de vacances, les remboursements de janvier 2024 sont inférieurs de 1,1 % à ceux de janvier 2023.
En janvier 2024, les remboursements de soins de ville du régime agricole sont faibles et se situent en-deçà du pic de croissance de décembre 2023. Ces niveaux contrastés peuvent s’expliquer pour partie par le positionnement des vacances scolaires à cheval sur les deux années 2023 et 2024, alors qu’elles étaient concentrées sur le mois de décembre en 2022. Ainsi, avec davantage de jours de vacances, les remboursements de janvier 2024 sont inférieurs de 1,1 % à ceux de janvier 2023. Cette baisse résulte du régime des non-salariés (– 4,0 %), alors qu’une hausse est observée dans le régime des salariés (+ 1,6 %). Sur douze mois glissants, l’évolution pour l’ensemble du régime agricole est stable (– 0,05 %).
En janvier 2022, le régime des non-salariés agricoles compte près de 1,2 million de personnes protégées en maladie. Cet effectif représente 1,8 % de la population de la France métropolitaine.
Depuis 2012, l’ensemble des personnes protégées en maladie au régime des non-salariés agricoles a diminué de 27,7 %, à un rythme annuel moyen de – 3,2 %. Cette baisse tendancielle est liée d’une part à la structure démographique du régime représentative d’une population âgée, et d’autre part au recul des effectifs de chefs d’exploitation ainsi qu’au développement de l’activité hors du monde agricole de leur conjoint.
La part des ouvrants droit (actifs, retraités et invalides) a progressé, passant de 78,4 % en 2012 à 85,0 % en 2022 de l’ensemble de la population protégée.
Du fait principalement d’une agriculture diversifiée et d’une taille moindre des exploitations agricoles, les régions Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle Aquitaine et Occitanie concentrent la majorité de l’ensemble de la population protégée métropolitaine en 2022. Entre 2012 et 2022, l’évolution des effectifs de ces régions contribue donc majoritairement au recul du nombre de personnes protégées en maladie au régime des non-salariés.
En décembre 2023, les remboursements de soins de ville CVS-CJO du régime agricole constituent un pic de croissance conséquent après un palier observé pendant quatre mois. Sur l’ensemble de l’année, ils diminuent de – 0,3 %. En excluant les prestations spécifiquement associées à l’épidémie de Covid‑19 (tests, vaccins, arrêts de travail, etc.), les remboursements sont, cette fois, en progression de 3,0 %.
Le nombre d’affiliés au régime agricole ayant bénéficié d’au moins un remboursement de soins de ville est en baisse de 4,8 % en 2023 par rapport à 2022. Ce recul provient de deux effets : un effet base avec un premier trimestre 2022 particulièrement haut, suite à un nombre conséquent de personnes ayant été vaccinées et/ou ayant fait un test de dépistage de la Covid-19, et une diminution tendancielle des effectifs des non-salariés agricoles. Le nombre de patients diminue de 5,5 % dans le régime des non-salariés et de 4,4 % dans le régime des salariés.
En 2023, le nombre de patients en affection de longue durée (ALD) diminue de 0,7 % par rapport à 2022. Les évolutions sont contrastées selon le régime, avec une diminution de 3,1 % des patients affiliés au régime des non-salariés (en lien avec la baisse démographique de ce régime) et une croissance de 2,1 % pour ceux relevant du régime des salariés (qui peut s’expliquer par le vieillissement de la population).
A la fin du deuxième trimestre 2023, 199 619 personnes bénéficient de la complémentaire santé solidaire (CSS) en métropole. Les effectifs augmentent de 4,4 % en un an.
Cette évolution concerne à la fois les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire avec participation (CSSP) dont le nombre est en hausse de 6,0 %, et les bénéficiaires de la CSS à titre gratuit (CSSG), qui représentent 69,9 % du total des bénéficiaires de la CSS, et dont les effectifs augmentent de 3,8 %.
En 2021, parmi les 2,9 millions de ressortissants du régime agricole ayant consommé des soins en France métropolitaine, un assuré sur trois souffre d’au moins une pathologie (31,8 %).
L’ensemble des assurés du régime agricole présente globalement un moindre risque d’être affecté par les pathologies des grands groupes tels qu’ils sont définis par la cartographie.
Toutefois, les consommants du régime agricole, comparativement à l’ensemble des consommants tous régimes, présentent un surrisque d’être atteints par certaines pathologies cardioneurovasculaires (maladie valvulaire, insuffisance cardiaque, troubles du rythme ou de la conduction cardiaque). Ils ont plus souvent un traitement pour le risque vasculaire et sont plus fréquemment atteints par la maladie de Parkinson, une polyarthrite rhumatoïde et maladie apparentée ou par une maladie métabolique héréditaire ou amylose.
Selon le régime (salariés agricoles ou non-salariés agricoles), un risque plus élevé peut apparaître sur des pathologies précises.
3,1 millions d’affiliés au régime agricole ont eu recours aux soins de ville en 2021. L’âge moyen est plus élevé au régime des non-salariés (61 ans) qu’au régime des salariés (40 ans). Les patients sont majoritairement des hommes dans une proportion semblable dans les deux régimes (54 % d’hommes, 46 % de femmes). La patientèle agricole est plus concentrée dans l’ouest et le centre du pays, ainsi que dans certains territoires viticoles de l’est de la France.
Les personnes en affection de longue durée (ALD) représentent 25 % des patients. Cette part augmente avec l’âge. Elle est en moyenne plus élevée chez les non-salariés que chez les salariés (36 % versus 18 %) du fait de la différence de structure démographique entre les deux régimes avec une population des non-salariés plus âgée que celle des salariés. Une comparaison à âge identique montre qu’entre 30 et 75 ans, la part de patients en ALD est inférieure dans le régime des non-salariés.