Les remboursements de soins de ville du régime agricole de septembre sont en retrait après le léger pic du mois précédent. Sur neuf mois, leur progression s’établit à 2,6 % (après + 2,7 % fin août). Les remboursements des prestations spécifiquement associées à l’épidémie de Covid-19 (tests, vaccins, IJ dérogatoires, etc.) contribuent pour 0,3 point à cette croissance.

Le nombre d’affiliés au régime agricole ayant bénéficié d’au moins un remboursement de soins de ville sur les neuf premiers mois de l’année 2022 augmente de 1,1 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les effectifs sont en baisse de 1,8 % dans le régime des non-salariés et en hausse de 3,1 % dans le régime des salariés. La croissance de la patientèle diminue de mois en mois, mais elle reste encore forte notamment chez les plus jeunes (6,5 % chez les moins de 20 ans), tandis que la patientèle est en recul de 1,3 % chez les 65 ans et plus. Ces évolutions résultent avant tout du nombre conséquent de personnes qui se sont fait vacciner et/ou ont fait un test de dépistage de la Covid-19 durant le début d’année 2022, alors qu’elles n’avaient pas eu de remboursement de soins sur la même période de l’année précédente.
Sur une année complète mobile, la croissance est de 1,2 % pour l’ensemble du régime, avec une diminution de 1,7 % dans le régime des non-salariés et une progression de 3,2 % dans le régime des salariés.

La cartographie des pathologies et des dépenses développée par la caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) permet de décrire, pour l’ensemble de la population ayant consommé des soins, les principales pathologies ou les évènements de santé de chaque individu à partir d’algorithmes validés scientifiquement. Elle a depuis été élargie en collaboration avec la CCMSA à l’ensemble des régimes.
La cartographie établie à partir des données 2020 a été enrichie, avec la création de nouvelles pathologies relatives au Covid-19.

Les assurés relevant du régime agricole sont particulièrement exposés au risque de suicide. Au sein des deux classes d’âge étudiées au régime agricole (15-64 ans et 65 ans et plus), ce sont les plus âgées qui présentent le plus grand excès de risque : deux fois plus élevé que pour les assurés de l’ensemble des régimes, du même âge. Chez les 15-64 ans du régime agricole, ce risque est près de 1,5 fois plus élevé.
Les assurés du régime agricole ayant au moins une affection longue durée (ALD) ont un risque accru de suicide. Certaines pathologies, et particulièrement les affections psychiatriques, sont un facteur de risque de suicide important, et les assurés agricoles souffrant de ces pathologies sont d’autant plus exposés à ce risque.
Le lieu de résidence a également un impact sur le risque de mortalité par suicide. Les personnes résidant dans des espaces ruraux, ou dans des espaces défavorisés sur le plan socio-économique et sanitaire, présentent un sur-risque de mortalité par suicide.

Les remboursements de soins de ville du régime agricole pour le mois d’août 2022 sont légèrement supérieurs aux mois précédents. Ils progressent de 2,6 % sur les huit premiers mois de 2022, soit 0,1 point de moins qu’à fin juillet. Les remboursements des prestations spécifiquement associées à l’épidémie de Covid-19 (tests, vaccins, IJ dérogatoires, etc.) contribuent pour 0,6 point à cette croissance.

Le nombre d’affiliés au régime agricole ayant bénéficié d’au moins un remboursement de soins de ville sur les huit premiers mois de l’année 2022 augmente de 1,8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les effectifs sont en baisse de 1,3 % dans le régime des non-salariés et en hausse de 4,0 % dans le régime des salariés.
La croissance de la patientèle diminue de mois en mois, mais elle reste encore forte notamment chez les plus jeunes (8,2 % chez les moins de 20 ans, 1,6 % chez les 20-64 ans), tandis que la patientèle est en recul de 1,3 % chez les 65 ans et plus. Ces évolutions résultent avant tout du nombre conséquent de personnes qui se sont fait vacciner et/ou ont fait un test de dépistage de la Covid-19 durant le début d’année 2022, alors qu’elles n’avaient pas eu de remboursement de soins sur la même période de l’année précédente.
Sur une année complète mobile, la croissance est de 1,8 % pour l’ensemble du régime, avec une diminution de 1,3 % dans le régime des non-salariés et une progression de 3,9 % dans le régime des salariés.

Conjoncture macroéconomique et agricole au 2T 2022
Conjoncture macroéconomique
Conjoncture agricole
Économie de l’emploi agricole
Bilan de l’emploi salarié au 1T 2022
Accidents du travail et maladies professionnelles
Bilan des accidents du travail et maladies professionnelles au 2T 2022
Economie de la santé
Effectifs et remboursements des soins de ville
Retraite
Effectifs retraités et montant des pensions au 2T 2022
Famille
Revenu de solidarité active et prime d’activité au 2T 2022

Les maladies cardio-neurovasculaires affectent 14 % de l’ensemble des assurés des régimes agricoles ayant consommé des soins (soit 410 000 personnes) en 2019, une part plus importante que celle constatée dans la population tous régimes d’assurance maladie confondus (8%).
Cet écart s’explique notamment par la structure démographique plus âgée du régime agricole ; ces pathologies touchant davantage les personnes âgées. Au-delà de l’âge, cette étude met en outre en évidence un risque accru chez les non-salariés agricoles, de 65 ans et plus, et pour l’ensemble de la population métropolitaine, un excès de risque dans les espaces urbains ou ruraux défavorisés aux plans socio-économiques et sanitaires, ainsi que dans les territoires ruraux.

Les remboursements de soins de ville du régime agricole de juillet 2022 se situent à un niveau similaire à ceux de mai et juin. Ils progressent de 2,7 % sur les sept premiers mois de 2022, soit 0,2 point de moins qu’à fin juin. Les remboursements des prestations spécifiquement associées à l’épidémie de Covid-19 (tests, vaccins, IJ dérogatoires, etc.) contribuent pour 1,1 point à cette croissance.
Le régime agricole et ses assurés
Le régime agricole protège les salariés agricoles, les non-salariés agricoles et leurs ayants-droit dans les domaines de la santé, la famille, la retraite et les accidents du travail et maladies professionnelles. Au titre des branches maladie (y compris maternité) et accidents du travail et maladies professionnelles (ATMP), il a remboursé 4,84 milliards d’euros en 2021 pour les seuls soins de ville, soit 4,9 % des remboursements tous régimes d’assurance maladie obligatoire confondus.
Les non-salariés agricoles représentent 38 % de la population agricole protégée pour le risque maladie. En moyenne plus âgés et ainsi plus fréquemment atteints d’une affection de longue durée (ALD), ils sont globalement plus consommateurs de soins que les salariés agricoles. Ainsi, pour les soins de ville, leurs remboursements représentent 49 % de ceux du régime agricole.

Le nombre d’affiliés au régime agricole ayant bénéficié d’au moins un remboursement de soins de ville sur les sept premiers mois de l’année 2022 augmente de 3,4 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les effectifs sont en baisse de 0,3 % dans le régime des non-salariés et en hausse de 6,0 % dans le régime des salariés.
La croissance de la patientèle diminue de mois en mois, mais elle reste forte notamment chez les plus jeunes (10,2 % chez les moins de 20 ans, 4,1 % chez les 20-64 ans), tandis que la patientèle est en recul de 1,2 % chez les 65 ans et plus. Ces évolutions résultent avant tout du nombre conséquent de personnes qui se sont fait vacciner et/ou ont fait un test de dépistage de la Covid-19 durant le début d’année 2022, alors qu’elles n’avaient pas eu de remboursement de soins sur la même période de l’année précédente.
Sur une année complète mobile, la croissance est un peu plus modérée. Elle est de 2,9 % pour l’ensemble du régime, avec une baisse de 0,6 % dans le régime des non-salariés et une hausse de de 5,4 % dans le régime des salariés.