La baisse des prix à la production des produits agricoles se poursuit au 4e trimestre 2014 ; cette baisse des prix pèse sur l’excédent des échanges, en forte dégradation sur 2014
A l’exception du vin, des œufs et des légumes, la baisse des prix continue d’affecter l’ensemble des produits agricoles. Les niveaux record de la récolte mondiale pèsent sur les cours des céréales et oléagineux. Le prix de l’ensemble des vins reste en revanche élevé, mais la tendance haussière s’atténue en raison d’un potentiel de production viticole 2014 estimé en hausse par rapport aux années 2012 et 2013. Par ailleurs, les prix d’achat des moyens de production agricole sont toujours orientés à la baisse en lien avec la chute des prix des carburants.
L’excédent des échanges agroalimentaires s’établit à 9,2 Md€ en 2014, en diminution de 2,0 milliard d’euros sur un an. Cette dégradation s’explique principalement par le recul du prix des céréales et des volumes vendus.
L’emploi agricole reste orienté à la hausse au 3e trimestre 2014
Au regard de ses trois grandes composantes, heures travaillées, contrats et masse salariale, l’emploi agricole augmente fortement (respectivement +5,3 %, +4,5 % et +4,6 %). Les conditions météorologiques favorables du printemps contribuent à cette hausse saisonnière, notamment dans les secteurs de la production et de la transformation. Enfin, le phénomène de substitution de l’emploi en CDI au profit de l’emploi CDD persiste au cours de la période.
Les intentions d’embauche sont en nette augmentation au 3e trimestre 2014
Soutenu par les embauches en CDD-TODE dans les secteurs de la production et de la transformation, le nombre d’intentions d’embauche augmente sensiblement (+27,6 %). Deux facteurs expliquent cette évolution : l’effet de base joué par le report sur le 4ème trimestre 2013 de l’emploi saisonnier lié au décalage des récoltes et une production abondante de fruits et légumes en 2014.
Le nombre de chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole cotisant à la MSA baisse modérément en 2014
La baisse du nombre de chefs d’exploitation ou d’entreprises agricoles (-1,0 %), comparable à celle de l’an passé (-1,1 %), s’inscrit dans la tendance observée depuis 2005. A ce recul démographique s’ajoutent les grandes évolutions structurelles observées depuis dix ans : l’augmentation du poids des sociétés et le développement de l’imposition au réel.