Les affections de longue durée au régime agricole en 2017 – Tableau de bord

Les affections de longue durée au régime agricole en 2017 – Tableau de bord

Période : 2017 Thématique(s) : Santé Publication : Tableaux de bord Date de publication : 21 décembre 2020

Caractéristiques de la population en ALD

 

Au 31 décembre 2017, au régime agricole, 685 902 personnes sont exonérées du ticket modérateur au titre d’au moins une ALD, soit 214,8 ‰ de la population couverte en maladie. L’effectif brut de patients exonérés du ticket modérateur a augmenté de 2 599 en un an (+ 0,4 %). Cette augmentation, associée à la baisse de la population couverte en maladie (- 1,1 %), se traduit par une hausse du taux de prévalence de 1,6 % par rapport au 31 décembre 2016 (211,5 ‰).

Cette hausse concerne les hommes et les femmes. Entre 2016 et 2017, le taux de prévalence brut a augmenté de 3,6 points chez les hommes (201,9 ‰ en 2017) et de 3,3 points chez les femmes (230,7 ‰ en 2017). Le taux de prévalence brut chez les hommes au 31 décembre 2017 est inférieur à celui observé chez les femmes. Après standardisation sur l’âge, sur la base de la population protégée en maladie par le régime agricole, le taux de prévalence est plus élevé chez les hommes que chez les femmes (233,1 ‰ vs 198,6 ‰). Les hommes sont légèrement surreprésentés au sein de la population en ALD (52 %). Ce phénomène s’observe sur la majorité des affections de longue durée.

Par ailleurs, le taux de prévalence brut chez les personnes relevant du régime des non-salariés agricoles est plus de deux fois supérieur à celui de la population relevant du régime des salariés agricoles. Après standardisation par âge et sexe, l’ordre des taux est inversé. Les salariés bénéficient davantage d’une prise en charge en ALD que les non-salariés, toutes choses égales par ailleurs (216,3 ‰ vs 209,4 ‰).

Le taux de prévalence augmente avec l’âge des patients. Dans les tranches d’âge 30-39 ans et 40-49 ans, les taux de prévalence chez les femmes sont supérieurs à ceux des hommes. A partir de 60 ans, le taux de prévalence dans la population masculine est plus élevé que dans la population féminine, cet écart s’accroit avec l’avancée en âge.

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