Aux termes de l’article 39 de la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie, codifié à l’article L111-11 du Code de la sécurité sociale, « l’Union nationale des caisses d’assurance maladie transmet avant le 15 juin de chaque année au ministre chargé de la sécurité sociale et au Parlement des propositions relatives à l’évolution des charges et des produits de la Caisse nationale de l’assurance maladie et de la Caisse centrale de mutualité sociale agricole au titre de l’année suivante et aux mesures nécessaires pour atteindre l’équilibre prévu par le cadrage financier pluriannuel des dépenses d’assurance maladie. Ces propositions tiennent compte des objectifs de santé publique ».

Les chiffres utiles de la MSA édition 2019
Plus de 5,6 millions de ressortissants sont dénombrés au régime agricole au 1er janvier 2018. En complément de la protection sociale légale, la MSA propose chaque année un programme national de prévention, d’éducation et d’information sanitaires à ses adhérents.
Panoramas démographique et financier du régime agricole en 2018
Plus de 1,1 million d’emplois au régime agricole au 1er janvier 2018
L’ensemble des actifs affiliés à l’un des régimes agricoles, 1,1 million de personnes, diminue en 2018. Parmi ces actifs, 42 % sont affiliés au régime des non-salariés et 58 % au régime des salariés.
Les effectifs salariés relevant du régime agricole avoisinent 660 000 emplois, en baisse de 2,9 %. Le nombre d’actifs non salariés agricoles – près de 480 000 personnes – continue à reculer.
Après un recul brutal de 1,9 % en 2017, l’évolution des chefs d’exploitation et d’entreprise reprend un rythme de baisse atténuée (- 1,0 % en 2018). L’évolution globale des actifs non-salariés se limite à un recul de 1,4 %.
Une personne sur dix en France métropolitaine bénéficie d’une prestation servie par le régime agricole
Le nombre de personnes bénéficiant d’une prestation servie par le régime agricole – les ressortissants – s’élève à 5,6 millions, en légère diminution de 1,1 % sur un an. Cette population diminue de 2,7 % au régime des non-salariés et de 0,2 % au régime des salariés.
Le nombre de personnes susceptibles de bénéficier d’un remboursement au titre d’une prestation maladie s’élève à 3,2 millions en 2018 (- 1,1 %), dont 42 % relèvent du régime des non-salariés agricoles et 58 % de celui des salariés agricoles.
Le régime agricole verse 3,8 millions d’avantages de retraite à 3,3 millions de bénéficiaires. Près de 500 000 retraités bénéficient simultanément d’une retraite aux deux régimes agricoles. Le nombre de retraites au régime agricole diminue de 1,5 % en 2018.
Fin 2018, plus de 400 000 familles bénéficient d’une ou plusieurs prestations familiales, de logement, de solidarité et/ou liées au handicap au régime agricole. Cet effectif est en baisse de 2,8 %. Le nombre d’enfants à la charge de ces familles s’élève à près de 450 000 (- 1,5 %).
En 2017*, environ 2,2 millions de personnes étaient couvertes contre les accidents du travail et les maladies professionnelles, dont 1,6 million au régime des salariés agricoles. Pour ces salariés, le régime agricole déplore environ 75 000 accidents du travail et maladies professionnelles en 2018. Au régime des non-salariés, le nombre de personnes couvertes s’élevait à près de 550 000 à la fin 2017. Pour eux, environ 22 000 accidents ont été déclarés en 2018.
*Les données de 2017 sur les effectifs ATMP ne sont pas disponibles à la date de rédaction des Chiffres utiles
La MSA s’engage dans des actions de prévention dans le domaine de la santé et apporte des réponses aux besoins sociaux des personnes et des familles du monde agricole et rural
En 2018, 3,3 millions de personnes sont couvertes en action sanitaire et sociale, et parmi celles-ci plus de 240 000 ont perçu au moins une prestation extralégale. Les dépenses d’action sanitaire et sociale représentent 153 millions d’euros.
Pour les personnes âgées et retraitées, l’action sanitaire et sociale se concentre sur la prévention de la perte d’autonomie. En 2018, plus de 53 000 retraités ont perçu au moins une prestation.
Pour assurer un accueil en établissement, les maisons d’accueil rural pour personnes âgées (MARPA), alternatives au maintien à domicile en milieu rural et promues par la MSA, sont actuellement au nombre de 187, en fonctionnement sur 59 départements.
Le montant des prestations sociales versées par le régime agricole est en baisse de 0,3 % en 2018
Les prestations sociales (légales et extra-légales) versées par le régime agricole s’élèvent à 26,8 milliards d’euros en 2018 (près de 15,0 milliards d’euros pour le régime des non-salariés et plus de 11,8 milliards d’euros pour le régime des salariés). Elles ont diminué de 2,0 % au régime des non-salariés par rapport à 2017 mais ont progressé de 2,0 % à celui des salariés.
Le poste vieillesse et veuvage concentre près de 50 % des prestations versées par le régime agricole, ce qui correspond à 13,1 milliards d’euros en 2018.
Le montant des prestations maladie et maternité s’élève à 11,2 milliards d’euros.
Le montant des cotisations baisse de 2,6 % au régime agricole en 2018
L’ensemble des cotisations émises – qu’elles soient payées par les chefs d’exploitation, leur conjoint et aides familiaux, les chefs d’entreprise agricole et leurs salariés, exonérées et prises en charge par l’Etat ou compensées par des recettes fiscales – a diminué de 2,6 % par rapport à 2017.
Le montant des cotisations émises s’élève à 2,3 milliards d’euros pour les non-salariés agricoles au titre de 2018, en recul de 15,6 %). Au régime des salariés agricoles, plus de 7,5 milliards d’euros de cotisations sont émises (+ 2,3%).

En 2017, les populations de bénéficiaires et de cotisants du régime des non-salariés agricoles diminuent selon la tendance observée les années précédentes. Seul le nombre de familles bénéficiaires d’une prestation est en croissance en raison de la montée en charge des dispositifs de la Prime d’activité et de la Protection universelle maladie depuis le 1er janvier 2016.
Avec plus de 18,3 milliards d’euros, les dépenses du régime baissent légèrement de 0,2 % en 2017. Sous l’effet du recul démographique continu des populations de bénéficiaires, la diminution des prestations versées (- 1,7 %) pèse sur l’évolution des dépenses totales du régime. Cependant, la baisse des dépenses est fortement atténuée par une croissance du montant des charges techniques (+ 16,0 %), en raison du montant versé au titre du fonds pour le financement de l’innovation pharmaceutique (FFIP[1]).
Quant aux recettes, elles augmentent de 0,8 % avec la progression des montants perçus au titre des transferts d’équilibrage du régime général, traduisant un besoin de financement accru pour le régime.
[1] – La loi de financement de Sécurité Sociale pour 2017 a créé un fonds pour le financement de l’innovation pharmaceutique (FFIP) afin de lisser dans le temps l’impact des variations de dépenses entraînées par l’arrivée d’innovations thérapeutiques.

Aux termes de l’article 39 de la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie, codifié à l’article L111-11 du Code de la sécurité sociale, « l’Union nationale des caisses d’assurance maladie transmet avant le 15 juin de chaque année au ministre chargé de la sécurité sociale et au Parlement des propositions relatives à l’évolution des charges et des produits de la Caisse nationale de l’assurance maladie et de la Caisse centrale de mutualité sociale agricole au titre de l’année suivante et aux mesures nécessaires pour atteindre l’équilibre prévu par le cadrage financier pluriannuel des dépenses d’assurance maladie. Ces propositions tiennent compte des objectifs de santé publique ».

Aux termes de l’article 39 de la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie, codifié à l’article L111-11 du Code de la sécurité sociale, « l’Union nationale des caisses d’assurance maladie transmet avant le 15 juin de chaque année au ministre chargé de la sécurité sociale et au Parlement des propositions relatives à l’évolution des charges et des produits de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés, de la Caisse nationale d’assurance maladie et maternité des travailleurs indépendants non agricoles et de la Caisse centrale de mutualité sociale agricole au titre de l’année suivante et aux mesures nécessaires pour atteindre l’équilibre prévu par le cadrage financier pluriannuel des dépenses d’assurance maladie. Ces propositions tiennent compte des objectifs de santé publique »

En 2016, le dynamisme des populations de bénéficiaires et de cotisants du régime des salariés agricoles est plus modéré que les deux années précédentes compte tenu d’une situation de l’emploi agricole moins favorable et du changement de législation relatif à l’allocation de logement à caractère familial.
Avec 14,0 milliards d’euros, les dépenses du régime augmentent de 0,9 % en 2016. Cette croissance résulte en grande partie de la hausse des montants de charges techniques. Le montant des prestations légales (80,1 % du total des dépenses du régime) atteint près de 11,3 milliards d’euros, en très légère baisse (- 0,1%).
Les recettes progressent légèrement plus vite que les dépenses (+ 1,0 %). Avec 5,8 milliards d’euros en 2016, le montant des cotisations sociales augmente de 1,8 %. La croissance significative des montants de contributions venant du Régime général explique en partie l’évolution des recettes totales, traduisant un besoin de financement accru pour le régime.
En 2016, le déficit du régime des salariés agricoles se réduit et s’élève à 11,2 millions d’euros, après les transferts d’équilibrage. En revanche, le besoin de financement du régime s’accélère, notamment pour la branche maladie dont la baisse des recettes perçues au titre de la Contribution sociale généralisée (CSG) a fortement contribué à dégrader son solde, qui était déjà déficitaire en 2015.

En 2016, les populations de bénéficiaires et de cotisants du régime des non-salariés agricoles diminuent selon la tendance observée les années précédentes.
Seul le nombre de familles bénéficiaires est en croissance en raison des effets positifs induits par la mise en place de la Prime d’activité depuis le 1er janvier 2016.
Avec près de 18,4 milliards d’euros, les dépenses du régime baissent de 2,3 % en 2016. Cette diminution résulte en grande partie du recul des montants de prestations versés et de la baisse des dépenses techniques.
Le montant des prestations versé par le régime des non-salariés agricoles, y compris retraite complémentaire obligatoire et indemnités journalières maladie des exploitants, atteint 15,4 milliards d’euros et représente 83,9 % du total des dépenses du régime. Ce montant baisse de 1,6 % en 2016 en raison principalement du recul des dépenses des branches retraite et maladie.
Quant aux recettes, elles diminuent légèrement plus vite que les dépenses (- 2,4 %). Ce recul s’explique par un ensemble de mesures affectant notamment la branche maladie du régime (suppression de l’assiette minimale Amexa, nouveau mode de répartition de la CSG, suppression progressive de la C3S). Avec 2,2 milliards d’euros en 2016, le montant des cotisations sociales est en recul significatif de 23,3 % sous l’impact notamment de la baisse de sept points de la cotisation Amexa.
En 2016, le déficit du régime des non-salariés se maintient quasiment et s’élève à 386,9 millions d’euros, après les transferts d’équilibrage. En revanche, le besoin de financement du régime s’accélère, notamment pour la branche maladie alors que le solde était excédentaire en 2015.

Un actif sur vingt en France est affilié au régime agricole
L’ensemble des actifs affiliés à l’un des régimes agricoles exprimé en équivalent temps plein, 1,2 million de personnes, diminue légèrement en 2016. Parmi ces actifs, 41,9% sont affiliés au régime des non-salariés et 58,1% au régime des salariés.
Les effectifs salariés relevant du régime agricole avoisinent 700 000 emplois, en baisse de – 1,8%. Le nombre d’actifs non-salariés agricoles – environ 500 000 personnes – continue à reculer mais la baisse de cette population tend à réduire ces dernières années : de – 3,0% en 2007, elle s’est progressivement réduite pour atteindre – 1,2% en 2016.
Une personne sur dix en France métropolitaine bénéficie d’une prestation servie par le régime agricole
Le nombre de personnes bénéficiant d’une prestation servie par le régime agricole, les ressortissants, s’élève à 5,6 millions de personnes est stable (- 0,1% sur un an). Cette population diminue de – 3,1 % au régime des non-salariés mais augmente de + 1,2% au régime des salariés.
Le nombre de personnes protégées pour lesquelles le régime agricole est susceptible de servir un remboursement au titre d’une prestation maladie s’élève à 3,2 millions en 2016 (- 0,1% par rapport à 2015), dont 44 % relèvent du régime des non-salariés agricoles et 56% de celui des salariés agricoles.
Le régime agricole verse 3,9 millions d’avantages de retraite à 3,4 millions de bénéficiaires. Plus de 590 000 retraités bénéficient simultanément d’un avantage aux deux régimes agricoles. Le nombre d’avantages de retraite du régime agricole a diminué de – 0,8 % en 2016.
Fin 2016, 420 000 familles bénéficient d’une ou plusieurs prestations familiales, de logement, de solidarité et/ou liées au handicap au régime agricole. Cet effectif est en hausse de + 8,5%, sous l’effet de la mise en place de la Prime d’activité (PPA). Le nombre d’enfants à la charge de ces familles s’élève à 450 000.
Environ 2,2 millions de personnes sont couvertes contre les accidents du travail et les maladies professionnelles. Le nombre de personnes protégées au régime des salariés agricoles s’élève à 1,7 million. En 2015, pour ces salariés, le régime agricole déplore environ 70 000 accidents du travail et maladies professionnelles, en baisse de – 1,7%. Au régime des non-salariés, le nombre de personnes couvertes s’élève à 540 000 à la fin 2016. Pour eux, environ 24 500 accidents sont déclarés, en baisse de – 3,5%.
La MSA s’engage dans des actions de prévention dans le domaine de la santé et apporte des réponses aux besoins sociaux des personnes et des familles du monde agricole et rural
En 2015, 3,4 millions de personnes sont couvertes en action sanitaire et sociale, et parmi celles-ci environ 250 000 ont perçu au moins une prestation extralégale. Les dépenses d’action sanitaire et sociale représentent 149 millions d’euros.
Pour les personnes âgées et retraitées, l’action sanitaire et sociale se concentre sur la prévention de la perte d’autonomie. En 2015, environ 59 000 retraités ont perçu au moins une prestation.
Pour assurer un accueil en établissement, les maisons d’accueil rural pour personnes âgées (MARPA), alternatives au maintien à domicile en milieu rural et promues par la MSA, sont actuellement au nombre de 194 (193 en 2015), en fonctionnement sur 65 départements.
Le montant des prestations sociales versées par le régime agricole est en baisse de – 1,0 % en 2016
Les prestations sociales (légales et extra-légales) versées par le régime agricole s’élèvent à 26,9 milliards d’euros en 2016 (15,6 milliards d’euros pour le régime des non-salariés et 11,4 milliards d’euros pour le régime des salariés). Elles ont diminué de – 1,7 % au régime des non-salariés par rapport à 2015 et se maintiennent à celui des salariés.
Le poste vieillesse et veuvage concentre 50% des prestations versées par le régime agricole, ce qui correspond à 13,4 milliards d’euros en 2015.
Le montant des prestations maladie, maternité, invalidité, décès et des indemnités journalières liées au congé paternité s’élève à 11,1 milliards d’euros.
Le montant des cotisations diminue de – 1,5 % au régime agricole en 2016
L’ensemble des cotisations émises – qu’elles soient payées par les chefs d’exploitation, leur conjoint et aides familiaux, les chefs d’entreprise agricole et leurs salariés, exonérées et prises en charge par l’Etat ou compensées par des recettes fiscales – a baissé de – 1,5% par rapport à 2015.
Le montant des cotisations émises s’élève à 2,7 milliards d’euros pour les non-salariés agricoles au titre de 2016 (- 8,0%). Au régime des salariés agricoles, 7,2 milliards d’euros de cotisations sont émises (+ 1,1%), ce qui représente 72,9% du total des cotisations.

Aux termes de l’article 39 de la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie, codifié à l’article L111-11 du Code de la sécurité sociale, « l’Union nationale des caisses d’assurance maladie transmet avant le 15 juin de chaque année au ministre chargé de la sécurité sociale et au Parlement des propositions relatives à l’évolution des charges et des produits de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés, de la Caisse nationale d’assurance maladie et maternité des travailleurs indépendants non agricoles et de la Caisse centrale de mutualité sociale agricole au titre de l’année suivante et aux mesures nécessaires pour atteindre l’équilibre prévu par le cadrage financier pluriannuel des dépenses d’assurance maladie. Ces propositions tiennent compte des objectifs de santé publique »

Aux termes de l’article 39 de la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie, codifié à l’article L111-11 du Code de la sécurité sociale, « l’Union nationale des caisses d’assurance maladie transmet avant le 15 juin de chaque année au ministre chargé de la sécurité sociale et au Parlement des propositions relatives à l’évolution des charges et des produits de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés, de la Caisse nationale d’assurance maladie et maternité des travailleurs indépendants non agricoles et de la Caisse centrale de mutualité sociale agricole au titre de l’année suivante et aux mesures nécessaires pour atteindre l’équilibre prévu par le cadrage financier pluriannuel des dépenses d’assurance maladie. Ces propositions tiennent compte des objectifs de santé publique »