emploi agricole

synthese
L’activité des paysagistes en 2013 – Synthèse

Le métier de paysagiste recouvre des activités de prestation de service diverses telles que la réalisation et l’aménagement de parcs, jardins et terrains de sport, la réalisation de systèmes d’arrosage, la conception de décors, l’entretien des aménagements intérieurs, l’élagage et le reboisement.

Le secteur d’activité des paysagistes présente une croissance de l’emploi depuis plusieurs années, qu’il s’agisse d’emplois salariés ou non salariés.

L’activité des paysagistes s’est accrue en 2013. Tous les indicateurs sont au vert : nombre d’emplois salarié et non salariés, d’entreprises et du chiffre d’affaires. Les entreprises paysagistes sont au nombre de 29 000 dont 98 % appartiennent au secteur privé et 55 % d’entre elles emploient au moins un salarié. Au total, mesuré en ETP, le secteur paysagiste représente 94 500 emplois salariés et non salariés.

note de conjoncture
Note de conjoncture n°32 – Volet 1 : conjoncture agricole et emploi agricole

La baisse des prix à la production des produits agricoles se prolonge au 3e trimestre 2014 ; l’excédent des échanges agroalimentaires se détériore sur les neuf premiers mois de l’année

Hormis pour le vin, le lait et les œufs, la baisse des prix affecte l’ensemble des produits agricoles. Pour les grandes cultures, la hausse des récoltes dans l’hémisphère Nord continue d’entraîner les cours à la baisse. Les prix des principales productions animales souffrent de l’atonie de la demande extérieure. Le prix de l’ensemble des vins se maintient à des niveaux élevés, mais sa hausse s’atténue sous l’effet de la forte augmentation des volumes produits en 2014. Le mouvement de repli du prix d’achat des moyens de production agricole se prolonge en raison de la chute des prix des carburants.

Sur les 9 premiers mois de l’année, l’excédent des échanges agroalimentaires se replie de 1,8 milliard d’euros sur un an. La dégradation du solde sur les produits bruts provient à la fois du fléchissement du prix des céréales et des volumes vendus. Le recul du solde sur les produits transformés s’explique par la baisse des exportations de vins, notamment à destination de l’Asie.

L’emploi agricole progresse à nouveau au 1er trimestre 2014  

Le nombre d’heures travaillées augmente de +3,3 % sur un an. Le dynamisme de secteur de la « Production », et dans une moindre mesure des « Autres activités », explique cette hausse. Ces évolutions s’accompagnent, au cours de la période, d’un transfert de l’emploi en CDI vers l’emploi en CDD. Soutenu par l’augmentation du volume de travail, la masse salariale s’accroit sensiblement en début d’année 2014 (+2,9 %).

note de conjoncture
Note de conjoncture n°31 – Volet 1 : conjoncture agricole et emploi agricole

Au 2e trimestre 2014, la forte baisse des prix à la production des produits agricoles se poursuit ; l’excédent des échanges agroalimentaires continue de se dégrader.

Les prix des principales productions végétales et céréales diminuent. Pour les grandes cultures, la hausse des volumes produits et des rendements s’accompagne d’une baisse importante des prix. Dans un contexte de recul des abattages, les prix à la production des bovins et des volailles se replient. Ces tendances sont atténuées par les évolutions du prix du vin et du lait. Ceux-ci, toujours orientés à la hausse, se maintiennent à des niveaux élevés. Le mouvement de repli du prix d’achat des moyens de production agricole ralentit légèrement, sous l’effet de la stagnation du prix de l’énergie et des lubrifiants.

Sur les 6 premiers mois de l’année, l’excédent des échanges agroalimentaires s’est replié de 1,4 milliards d’euros sur un an. La dégradation du solde sur les produits bruts provient à la fois du fléchissement du prix et des volumes échangés de céréales. Le recul du solde sur les produits transformés s’explique par la baisse des exportations de vins.

L’emploi agricole progresse au 4e trimestre 2013 du fait du décalage des récoltes;

Le bond de l’emploi saisonnier lié au décalage des travaux agricoles vers le 4e trimestre explique la croissance de l’emploi agricole. Hors secteur de la production, l’emploi global en volume recule en effet. Ces évolutions s’accompagnent en outre d’un transfert de l’emploi en CDI vers l’emploi en CDD. Portée par une augmentation du salaire horaire moyen plus forte que l’évolution du SMIC et l’essor des CDD, la masse salariale s’accroit sensiblement en fin d’année 2013.

Les installations d’exploitants agricoles repartent à la hausse en 2013 ;

Les installations d’exploitants agricoles, en hausse, restent marquées par une stabilité du poids des chefs pluriactifs et le développement des formes sociétaires. Les installations agricoles, qu’elles émanent de jeunes agriculteurs, d’agriculteurs installés tardivement avec ou sans transfert entre époux, compensent plus de 7 départs en retraite sur 10.

note de conjoncture
Note de conjoncture n°30 – Volet 1 : conjoncture agricole et emploi agricole

Début 2014, les prix des produits agricoles et des intrants restent orientés à la baisse ; l’excédent des échanges agroalimentaires se dégrade quant à lui fortement sur un an

Au 1er trimestre 2014, la baisse des prix des céréales et des oléagineux se poursuit. Cette tendance se conjugue au recul des prix des légumes et fruits frais, la douceur des températures du début d’année ayant favorisé les récoltes mais freiné la demande. A l’inverse, les vins et le lait continuent de bénéficier du dynamisme de leurs marchés respectifs, les prix se maintenant à des niveaux élevés. Le mouvement de repli du prix d’achat des moyens de production agricole se prolonge également, sous l’effet conjoint du recul des prix des aliments pour animaux et du prix des carburants.

En cumul de janvier à mars, l’excédent des échanges agroalimentaires se contracte quant à lui de 800 millions sur un an, l’évolution des cours céréaliers tirant vers le bas la valeur des exportations.

Du fait du décalage des travaux saisonniers, le niveau de l’emploi des salariés agricoles se détériore au 3è trimestre 2013

Après la phase de stabilisation du trimestre précédent, le volume de l’emploi des salariés agricoles, mesurée par le nombre d’heures travaillées, recule de -1,1 % sur un an. Cette réduction du volume d’heures travaillées est due à la diminution de l’emploi en contrats à durée déterminée (CDD) et notamment à la chute de l’emploi saisonnier qui s’explique par un décalage vers le 4è trimestre du fait des retards de cultures. Enfin, si l’emploi permanent reste stable, la masse salariale subit par contre un recul inhabituel, avec un recul de -0,5 % sur un an.

note de conjoncture
Note de conjoncture n°29 – Volet 1 : conjoncture agricole et emploi agricole

Les prix des produits agricoles sont orientés à la baisse fin 2013

Bien qu’en légère progression en moyenne sur l’année (respectivement + 1,3 % et + 1,4 %), les prix des produits agricoles et les prix d’achat des moyens de production sont orientés à la baisse depuis le 3è trimestre sous l’effet du fléchissement des cours céréaliers et du recul des coûts de l’énergie.

Porté par les échanges de produits agricoles bruts, l’excédent des échanges agroalimentaires progresse quant à lui de 100 millions en 2013 par rapport à 2012.

Le niveau de l’emploi se stabilise au 2è trimestre 2013

L’emploi des salariés agricoles se stabilise au 2è trimestre 2013 après les hausses des deux trimestres précédents. Cette évolution est attribuable à un moindre recours à l’emploi en contrats à durée déterminée (CDD), notamment de l’emploi saisonnier. Toutefois, l’emploi permanent progresse et l’évolution de la masse salariale reste bien orientée (+ 2,7 % sur un an).

Les intentions d’embauche sont en net repli au 3è trimestre 2013

Le nombre d’intentions d’embauche diminue fortement (- 7,0 % en glissement annuel),  la hausse pour les embauches en CDI (+ 2,8 % en glissement annuel) ne permettant pas de compenser le recul marqué des embauches en CDD (- 7,3 %).

La baisse démographique de la population des chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole se poursuit en 2013

Le mouvement de repli du nombre des chefs d’exploitation et d’entreprise agricole se prolonge en 2013 mais à un rythme très modéré (- 1,1 %). Par ailleurs, les évolutions structurelles majeures observées depuis dix ans se poursuivent:

– augmentation des surfaces moyennes exploitées;

– développement des formes sociétaires et de l’imposition au réel.

Enfin, du fait des fortes hausses de revenus professionnels des années précédentes, l’assiette brute de cotisations sociales augmente en 2013 (+ 12,6 %).

note de conjoncture
Note de conjoncture n°28 – Volet 1 : conjoncture agricole et emploi agricole

Au 3è trimestre, la baisse des prix des produits agricoles à la production (- 2,1%) et des moyens de production (- 1,3%) s’accentue sous l’effet du net recul des cours des céréales et des oléagineux.

Le poids croissant des importations de viandes et de produits laitiers contribue par ailleurs à réduire l’excédent de la balance commerciale des produits agroalimentaires. Celui-ci atteint 2,6 milliards au 3è trimestre 2013 contre 2,8 milliards un an plus tôt.

Impulsé essentiellement par l’emploi en contrats à durée déterminée, l’emploi des salariés agricoles repart à la hausse au 1er trimestre 2013 (+2,5 %). Soutenue par la croissance du volume de l’emploi en CDD, la masse salariale reste dynamique (+ 3,1 %) mais décélère par rapport au trimestre précédent (+4,6 %).

Le mouvement de repli des prix des produits agricoles se prolonge au trimestre

Après avoir atteint des niveaux exceptionnellement élevés en 2012, le repli des prix à la production et des prix d’achat des intrants se poursuit au 3ème trimestre. Entamé depuis le début de l’année 2013, ce mouvement s’explique essentiellement par le recul des prix céréaliers et oléagineux, entraînant le recul du prix des aliments pour animaux. Les prix des porcins et du lait de vache enregistrent en revanche des hausses soutenues (+4%), venant atténuer la tendance à la baisse des prix des produits agricoles.

La reprise de l’emploi agricole se confirme

Au 1er trimestre 2013, le nombre d’heures de travail dans les entreprises relevant du régime agricole croît de +1,6 % sur un an, ce deuxième trimestre consécutif de hausse traduisant la fin du cycle de recul observé entre le 4è trimestre 2011 et le 3è trimestre 2012. Cette croissance reste toutefois essentiellement nourrie par une augmentation du nombre de contrats actifs dans le trimestre (+ 2,5%), plus marquée pour l’emploi en CDD (+ 5,7 %), que pour l’emploi en CDI (+ 0,8%).

synthese
L’activité des paysagistes en 2012 – Synthèse

Dans le cadre de prestations de services, le métier de paysagiste recouvre des activités diverses telles que la réalisation et l’aménagement de parcs, jardins et terrains de sports, la réalisation de systèmes d’arrosage, la conception de décors, l’entretien des aménagements intérieurs, l’élagage et le reboisement.

Le secteur d’activité des paysagistes présente une croissance de l’emploi depuis plusieurs années, qu’il s’agisse d’emplois salariés ou non salariés.

L’activité des paysagistes s’est accrue entre l’année 2011 et 2012. Cette croissance se traduit par une hausse légère du nombre d’emplois salariés, non salariés, et d’entreprises. Les entreprises paysagistes sont au nombre de 28 900 dont 98% appartiennent au secteur privé, et 55 % d’entre elles emploient au moins un salarié. Au total, le secteur paysagiste représente 94 350 emplois salariés et non salariés.

note de conjoncture
Note de conjoncture n°27 – Volet 1 : conjoncture agricole et emploi agricole

Au 2è trimestre 2013, la baisse du prix des produits agricoles à la production s’accélère (- 1,4 %) alors que les coûts de production se réduisent (- 0,8 %) du fait de l’évolution des cours mondiaux des matières premières.

Le solde commercial des produits agricoles se détériore nettement en raison du recul des exportations de produits bruts.

L’emploi salarié repart à la hausse au 4è trimestre 2012 (+ 5,2 % sur un an). L’amélioration est plus marquée pour les contrats en CDD qu’en CDI du fait de la hausse de l’emploi saisonnier dans le secteur de la production.

En 2012, les installations d’exploitants agricoles restent quasiment stable (- 0,8 % sur un an).

Baisse du prix des produits et des moyens de production agricoles au 2è trimestre 2013

Au 2è trimestre 2013, la baisse de l’indice des prix des produits agricoles à la production est le double (- 1,4 %) de celle du 1er trimestre. La diminution du prix des céréales et des oléagineux se poursuit avec la perspective de récoltes mondiales 2013 excédentaires. Après avoir atteint un pic historique en mars, le prix des fruits chute en avril alors que la baisse s’accentue pour le prix des œufs sous l’effet de la hausse de la production. Les coûts de production diminuent par rapport au trimestre précédent      (- 0,8 %), tirés par la baisse du prix des aliments pour animaux et de l’énergie, du fait de l’évolution des cours mondiaux des matières premières.

La balance commerciale des produits agricoles se détériore sous l’effet du recul des exportations de produits bruts, les exportations de céréales diminuant nettement après une hausse au 1er trimestre.

Reprise de l’emploi salarié au 4è trimestre 2012, les installations d’exploitants agricoles restent stables

L’emploi salarié augmente de + 5,2 % au 4è trimestre 2012 en glissement annuel, après une baisse de – 2,3 % au 3è trimestre, reflet d’une saisonnalité des travaux très différente en 2011 et 2012.

La hausse est soutenue par l’amélioration de l’emploi en CDD, principalement des contrats saisonniers dans le secteur de la production. L’emploi dans ce secteur croît fortement (+ 9,3 %). Il est également en hausse dans le secteur de la transformation   (+ 2 %) et dans le secteur autres activités (+ 1,5 %) alors qu’il poursuit sa baisse dans le tertiaire (- 0,5 %).

Les installations d’exploitants agricoles sont restées quasiment stables en 2012 sur un an (- 0,8 %). Le nombre de nouveaux installés de moins de 40 ans diminue, celui des plus de 40 ans augmente. Le nombre de nouveaux installés femmes est en hausse.

note de conjoncture
Note de conjoncture n°26 – Volet 1 : conjoncture agricole et emploi agricole

Au 1er trimestre 2013, le prix des produits agricoles à la production baisse (- 0,7 %) alors que la hausse des prix des moyens de production agricoles se poursuit (+ 0,4 %).

Le solde commercial des produits agricoles s’améliore du fait de la reprise des exportations de céréales.

La baisse de l’emploi salarié s’accélère au 3è trimestre 2012 (- 2,3 %), surtout pour l’emploi en CDI.

Baisse du prix des produits agricoles à la production début 2013

Au 1er trimestre 2013, la diminution du prix des céréales tire le prix des produits agricoles à la production à la baisse (- 0,7 %), après un ralentissement de leur hausse au 4è trimestre 2012 (+ 3,1 %). Le ralentissement de la hausse des prix des moyens de production se poursuit (+ 0,4 %), le prix de l’alimentation animale se stabilisant en lien avec l’évolution du prix des céréales.

La balance commerciale des produits agricoles continue de s’améliorer du fait de la reprise des exportations de céréales et se détériore pour les produits transformés.

Accélération de la baisse de l’emploi salarié au troisième trimestre 2012

L’emploi salarié diminue de – 2,3 % au 3è trimestre 2012 en glissement annuel, baisse supérieure à celle du 2è trimestre                   (- 1,2 %).

La baisse s’accélère dans le secteur de la production et de la transformation, elle se stabilise pour les services alors que la hausse de l’emploi dans le secteur autres activités ralentit. La baisse concerne surtout les contrats à durée indéterminée (CDI), la substitution des contrats à durée déterminée (CDD) (hors contrats saisonniers) aux CDI se poursuivant. La hausse de la masse salariale s’accélère en raison de hausses plus élevées dans les secteurs tertiaires (+ 2,3 %) et des autres activités (+ 2,8 %).

note de conjoncture
Note de conjoncture n°25 – Volet 1 : conjoncture agricole et emploi agricole

La hausse des prix des produits agricoles et des coûts de production se poursuit en 2012 mais ralentit par rapport à 2011. Les revenus de la branche agricole atteignent un niveau historiquement élevé sous l’effet de la revalorisation de certains prix agricoles.

Le recul du nombre de chefs d’exploitations et d’entreprises continue à ralentir en 2012 et les évolutions structurelles se poursuivent. L’emploi salarié connaît une baisse au 2è trimestre 2012 sur un an et son statut se précarise.

Poursuite de la hausse des prix agricoles à la production et des revenus agricoles

Au 4è trimestre 2012, la hausse des prix des produits et des moyens de production agricoles se poursuit mais à un rythme moins élevé qu’au 3è trimestre. Sur l’année, la hausse des prix (+ 3 %) et des coûts de production (+ 2 %) a également ralenti par rapport à 2011.

La balance commerciale des produits agricoles s’améliore nettement au 4è trimestre après trois trimestres consécutifs de détérioration : les exportations reprennent alors que les importations diminuent légèrement. Sur l’année, l’excédent commercial se dégrade en volume mais s’améliore en valeur du fait de la hausse des prix.

Le revenu de la branche agricole augmente pour la 3è année consécutive (+ 5,5 %) et atteint en 2012 un niveau record, la hausse des prix ayant dans l’ensemble plus que compensé le recul des volumes et la hausse des coûts de production.

Poursuite du recul démographique et des évolutions structurelles de l’emploi agricole

Le nombre de chefs d’exploitations et d’entreprises agricoles diminue en 2012, à un rythme ralenti. Le développement des entreprises de services et le recul des exploitations traditionnelles se poursuivent en 2012. La part des exploitants sous forme sociétaire continue de s’accroître ainsi que l’imposition au réel. L’assiette brute de cotisation s’accroît fortement (+ 14 %), surtout pour les céréaliers et les exploitants en polyculture-élevage.

L’emploi salarié recule au 2è trimestre 2012 en glissement annuel. Il est en baisse dans les secteurs de la production et du tertiaire agricole, en hausse dans les secteurs de la transformation et des activités diverses. Dans l’ensemble des secteurs, l’emploi en CDD se substitue progressivement aux CDI.