Les remboursements de soins de ville du régime agricole au quatrième trimestre 2014 – Synthèse

Les remboursements de soins de ville du régime agricole au quatrième trimestre 2014 – Synthèse

Période : T4 2014 Thématique(s) : Santé Publication : Etudes et synthèses Date de publication : 16 avril 2015

Les remboursements de soins de ville du régime agricole évoluent faiblement de + 0,1 % au quatrième trimestre 2014 en données CVS-CJO, après la croissance de + 0,7 % enregistrée précédemment.

Cette alternance entre mouvement haussier et stabilité se retrouve pour la seconde fois au cours de l’année 2014.

Au régime des non-salariés agricoles, la baisse de – 0,5 % au quatrième trimestre annule la hausse du même ordre enregistrée au troisième trimestre. Au régime des salariés agricoles, la progression se poursuit au rythme constant de + 0,9 % depuis deux trimestres.

Les remboursements de soins de ville du régime agricole représentent 6 % de l’ensemble des remboursements, tous régimes confondus.

Le régime agricole protège les salariés, les non-salariés agricoles et leurs ayants droit dans les domaines de la santé, de la famille, de la retraite et des accidents du travail. Au titre des branches maladie dont la maternité et accidents du travail, il a remboursé 1,2 milliard d’euros au quatrième trimestre 2014 pour les seuls soins de ville, soit 6 % des remboursements tous régimes d’assurance maladie confondus. Ce niveau est le plus haut atteint depuis le premier trimestre 2012.

Les non-salariés agricoles bénéficient de 57 % des remboursements de soins de ville du régime agricole alors qu’ils ne représentent que 46 % de la population agricole protégée pour le risque maladie. Plus âgés et ainsi plus fréquemment atteints d’une affection de longue durée (ALD) que les salariés agricoles, ils sont globalement plus consommateurs de soins.

La population non salariée protégée en maladie poursuit sa baisse tendancielle de l’ordre de – 3 % par an alors que la population des salariés agricoles reste dynamique (+ 2,2 % sur un an), justifiant une hausse plus rapide de leurs dépenses que celle de la population non salariée.

Télécharger le document au format PDF